STAR HAWK / AEROTEK

l’An 2943, C’est lors d’une sortie en exploration que L’Adarus-X303 rencontra l’impensable. Tout a débuté
par un son sourd capté par les ansibles. Puis un vrombissement parcourut la structure faisant trembler et grincer la
coque comme l’un de ces vieux vaisseaux des archives terrestres. L’instant d’après le retentissement de l’alerte noire,
code pour les anomalies spatiaux-temporel, rompit le silence pesant de l’espace. Un trou de ver gargantuesque
se forma devant la proue du bâtiment et menaçait de l’engloutir. Toute fuite était veine, il était impossible
de modifier le vecteur d’approche de l’Adarus. Les commandes étaient hors-service et les écrans retransmettaient
en boucle un dialecte encore inconnu de l’humanité.
Enfin, happé par le trou de ver l’Adarus-X303 débuta sa véritable épopée.

Le vaisseau finit sa course en hyper-espace dans l’atmosphère d’une planète inconnue.
Bien que le contrôle des instruments de bord nous fut restitué, l’entrée atmosphérique précipitée se conclut dans un crash.
Par chance, les dégâts et les pertes humaines furent minimes. Secoué par les événements. l’équipage serait néanmoins en mesure d’effectuer
les réparations d’ici 24 heures terriennes. Une fois les fonctions de base rétablies, des scannes des environs détectèrent
un important pic d’énergie. Une raison de faire ce pourquoi cet équipage a été assemblé. Le temps de constituer une équipe
et nous étions lancé sur les traces de l’inconnu. Le signal nous conduisis à travers un désert minéral, jusqu’à une structure
artificielle intégrée à une paroi rocheuse. Les symboles apparents étaient identiques que ceux qui avaient parasité
le fonctionnement de l’Adarus, maintenant situé à 20 000 al de notre point de départ. L’équipe scientifique ayant épuisé
sans succès toutes les solutions logiques pour résoudre ce qui s’apparentait à un puzzle, je décidai d’archiver
notre presque découverte. Ce fut à ce moment là la magie opéra, ma Mobiglass reproduisait le phénomène observé sur le vaisseau.
La xéno-structure et la Mobiglass communiquaient ! En un instant la structure s’effaça, mettant en évidence une énorme cavité.
Notre instinct de survie nous hurlait de rebrousser chemin, mais il eu été impolis de refuser une telle invitation.

Le long couloir dans lequel nous nous étions engouffré était constitué d’un métal non répertorié.
Quelques lumières nous éclairaient tous les deux pas, dans une atmosphère des plus austère. Nous débouchâmes enfin sur
une pièce circulaire à nulle autres issues visibles, nimbée de ténèbres et sans âme qui vive.
Au centre de la salle trônait un objet, semblable à une interface. D’un commun accord avec mon équipe ma Mobiglass fit
encore des merveilles, le résultat ne se fit pas attendre… La pièce repris vie à mesure que celle-ci s’illuminait.
Nous étions dans des archives ! La technologie de nos hôtes s’était parfaitement acclimatée à la notre et nous délivra
pour la première fois dans notre langue leur ultime message. Celui d’une civilisation éteinte dans sa lutte contre
une menace sans pareil. Nous étions devenus dépositaires de l’histoire, de la culture et du savoir d’un peuple.
Nous étions les messagers d’un avertissement à qui veut l’entendre : un danger nous guette tous depuis les confins de l’univers…